Changer d’activité et s’installer en agriculture

C’est le défi que se lance beaucoup de personnes, chacune avec ses propres objectifs, de changer d’activité professionnelle pour l’agricole.   

Les raisons peuvent être multiples : 

➡️ C’est là depuis longtemps, mais vous n’avez pas encore sauté le pas, 

➡️ Vous avez pris le temps de vous former, 

➡️ Un burn-out est passé par là et le changement de cap est nécessaire, 

➡️ La prise de conscience soudaine et vous avez senti le besoin de bifurquer, 

➡️ La fin d’une étape et vous choisissez un nouveau challenge.   

Ce qui est avantageux lorsque l’on ne s’installe pas à 20 ans, mais à 35 (ou plus), c’est l’expérience. On sait que rien ne vient facilement, il y a une courbe d’apprentissage 📈 On connait les acteurs de l’installation et tous sont unanimes sur les innombrables tâches à gérer 🏃‍➡️  On a souvent une famille et il faut assurer financièrement, donc être rentable ! 💸   

👀 Le regard extérieur et l’expertise technique pour bien démarrer sa nouvelle activité sont souvent vécu comme coup de pouce pour prendre les bonnes décisions techniques, une aide pour démarrer l’activité rapidement et assurer une rentabilité rapide.   

La semaine dernière, je suis allé à la rencontre du Soleil, à côté de Toulon, à la rencontre d’un porteur de projet qui s’installe en production fruitière, sur une ferme qui a arrêté la production il y a une vingtaine d’année. L’occasion de faire le point sur les sols de la ferme, les techniques de mise en culture (défricher tout en conservant une logique paysagère pour la biodiversité 🐞), le choix du matériel végétal à implanter et la gestion de l’eau 💧   

Ce qui nous a surpris, c’est la grande hétérogénéité des sols sur seulement 3ha, tant d’un point de vue de la composition des sols, leur profondeur (ancienne zone d’expansion de crue d’un petit fleuve local), que sur l’activité biologique 🪱 présente à certains endroits et absentes à d’autres.   

Les itinéraires techniques agroécologiques seront donc un peu différents (notamment sur les 🌱 couverts végétaux) pour prendre en compte des aspects plus séchant à certains endroits et des faims d’azote éventuels liés aux apports de matières organiques.   

Et si vous vous posez la question, pour défricher et rendre 20 ans de matière organique au sol, il faut compter 4000€/ha ; c’est finalement assez rentable car ramener 200T/ha de broyat peut couter à peu près la même chose. Néanmoins, les analyses de sol nous donnerons les équilibres des différents compartiments de la matière organique (libre/liée) et d’autres apports seront peut-être nécessaire pour équilibrer le ratio – environ 25/75.   

Il ne restera plus qu’à choisir le 🌳 bon matériel végétal 🌴(espèces, porte-greffes et variétés) à planter, dans cette zone où beaucoup de choses sont possibles.

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