Changer d’activité et s’installer en agriculture (Episode 2)

Changer d’activité et s’installer en agriculture (Episode 2) 🧑🌾
Nouveau lieu, nouvelle intervention auprès d’un futur maraicher, au cœur de la Dombes, au Nord de Lyon.
Toujours très heureux de pouvoir appuyer les personnes qui s’installent pour les aider à comprendre le fonctionnement de leurs parcelles et à identifier les bonnes pratiques pour démarrer rapidement avec un niveau de fertilité élevé. C’est aussi l’occasion de faire le point plus largement sur le matériel d’installation 🚜, les investissements 💸, l’irrigation, les circuits de commercialisation 🛒 et identifier les besoins de formation (ou d’expérience à acquérir) pour mettre en place le projet qui est dans les cartons.
L’audit agronomique a permis de :
✅ De voir que l’activité biologique 🪱 est bien présente,
✅ Malgré une 💧 forte hydromorphie 💧, typique des sols de la région très argileux,
✅ D’identifier une zone de compaction du sol à 60cm de profondeur, ralentissant l’eau et la prospection racinaire,
✅ De vérifier l’absence de calcaire actif 🧪 pouvant créer des carences sur les légumes 🍅,
✅ De sélectionner la parcelle qui va accueillir les tunnels de maraichage.
Je voulais revenir sur 2 points qui me semblent important sur la question de la « génétique » de ces sols : le taux de MO et le calcaire.
➡️ Le taux de MO : les matières organiques du sol sont plurielles. En effet, nous trouvons les MO libres (plus grossières et peu transformées) et les MO liées (plus fines et plus transformées). Le complexe argilo-humique se constitue par les argiles (très présents ici) et les MO liées. Le ratio entre les deux va déterminer un bon/meilleur fonctionnement physique du sol.
➡️ La présence de calcium : le calcium est un élément minéral très important à plusieurs niveaux. 1/ Nutrition des plantes, il est un constituant essentiel de la construction des parois végétales et permet une bonne conservation des fruits et légumes, 2/ il permet de tamponner le pH du sol. En effet, l’activité biologique des microbes et des racines acidifie le sol. Pour contrer cette acidification, le calcium va réguler le pH. 3/ Il est responsable de la 🤯 floculation des colloïdes 😵💫, autrement dit la liaison entre les particules d’agriles et l’humus du sol (avec d’autres éléments comme le magnésium et le fer). Étant la liaison la plus forte, son absence est souvent synonyme de dégradation du sol.
On ne peut pas toujours mettre en culture des sols hydromorphes, néanmoins il existe quelques leviers qui combinés peuvent aider à un meilleur fonctionnement hydrique. Et on peut aussi compter sur nos amis les lombrics ! 🪱
Toujours très heureux de pouvoir appuyer les personnes qui s’installent pour les aider à comprendre le fonctionnement de leurs parcelles et à identifier les bonnes pratiques pour démarrer rapidement avec un niveau de fertilité élevé. C’est aussi l’occasion de faire le point plus largement sur le matériel d’installation 🚜, les investissements 💸, l’irrigation, les circuits de commercialisation 🛒 et identifier les besoins de formation (ou d’expérience à acquérir) pour mettre en place le projet qui est dans les cartons.
L’audit agronomique a permis de :
✅ De voir que l’activité biologique 🪱 est bien présente,
✅ Malgré une 💧 forte hydromorphie 💧, typique des sols de la région très argileux,
✅ D’identifier une zone de compaction du sol à 60cm de profondeur, ralentissant l’eau et la prospection racinaire,
✅ De vérifier l’absence de calcaire actif 🧪 pouvant créer des carences sur les légumes 🍅,
✅ De sélectionner la parcelle qui va accueillir les tunnels de maraichage.
Je voulais revenir sur 2 points qui me semblent important sur la question de la « génétique » de ces sols : le taux de MO et le calcaire.
➡️ Le taux de MO : les matières organiques du sol sont plurielles. En effet, nous trouvons les MO libres (plus grossières et peu transformées) et les MO liées (plus fines et plus transformées). Le complexe argilo-humique se constitue par les argiles (très présents ici) et les MO liées. Le ratio entre les deux va déterminer un bon/meilleur fonctionnement physique du sol.
➡️ La présence de calcium : le calcium est un élément minéral très important à plusieurs niveaux. 1/ Nutrition des plantes, il est un constituant essentiel de la construction des parois végétales et permet une bonne conservation des fruits et légumes, 2/ il permet de tamponner le pH du sol. En effet, l’activité biologique des microbes et des racines acidifie le sol. Pour contrer cette acidification, le calcium va réguler le pH. 3/ Il est responsable de la 🤯 floculation des colloïdes 😵💫, autrement dit la liaison entre les particules d’agriles et l’humus du sol (avec d’autres éléments comme le magnésium et le fer). Étant la liaison la plus forte, son absence est souvent synonyme de dégradation du sol.
On ne peut pas toujours mettre en culture des sols hydromorphes, néanmoins il existe quelques leviers qui combinés peuvent aider à un meilleur fonctionnement hydrique. Et on peut aussi compter sur nos amis les lombrics ! 🪱
La suite : 1 analyse de terre est partie à CELESTA-LAB ce qui permettra de déterminer les volumes de biomasse à apporter et leur qualité 😉 Suite au prochain épisode !
https://www.linkedin.com/posts/florian-baralon-9511a21a3_fertilitaez-irrigation-formation-activity-7336633002854084608-43_k?utm_source=share&utm_medium=member_desktop&rcm=ACoAAC-MOM0B6YZQmxmjfaSIgXY9IiypDAtjoRs