Remettre la biodiversité dans les vergers avec les couverts végétaux
Remettre la biodiversité dans les vergers avec les couverts végétaux
Une remarque qui revient souvent : à quoi ça sert les couverts végétaux 🌱dans la vie du verger🌳pour la fertilité du sol ?
Les mauvaises langues diraient peut-être « A rien ». Je nuancerai en disant, « ça dépend des situations et surtout du mode de gestion de l’enherbement permanent », mais c’est un autre sujet !🤯
Néanmoins, les couverts végétaux ont toute leur place dans la vie du verger. Quelques réflexions issues d’une formation avec les pruniculteurs cette année, pour réduire l’usage des insecticides : comment favoriser une 🐞biodiversité🐝 abondante et utile ?
➡️Les tournières en bout de rang. Souvent raclées de près avec le broyeur, elles ne sont pas vues comme des ressources pour la biodiversité. Or, broyer une tournière, c’est simplement pour que les piétons puissent passer (2-4m suffisent). Il est possible d’envisager alors de faucher à des hauteurs différentes et des dates différentes. Cette gestion va amener une biodiversité plus importante et surtout de nombreuses fleurs (des trèfles, des carottes, des panais etc).
Cette biodiversité va favoriser l’installation des syrphes, des coccinelles, des chrysopes, des guêpes parasitoïdes, les araignées et autres auxiliaires intéressants.
A noter 2 effets à prendre en compte : ✅ il faut conserver une continuité dans la ressource nutritive tout au long de l’année (des moutardes et radis qui fleurissent en novembre et des féveroles en février) ✅ l’effet cumulatif des pratiques dans le temps. 1 année c’est bien, mais vous verrez une croissance année après année.
Les mauvaises langues diraient peut-être « A rien ». Je nuancerai en disant, « ça dépend des situations et surtout du mode de gestion de l’enherbement permanent », mais c’est un autre sujet !🤯
Néanmoins, les couverts végétaux ont toute leur place dans la vie du verger. Quelques réflexions issues d’une formation avec les pruniculteurs cette année, pour réduire l’usage des insecticides : comment favoriser une 🐞biodiversité🐝 abondante et utile ?
En règle générale, nous voyons les vergers comme un espace homogène, avec des lignes d’arbres et de l’« herbe ». La réalité peut être plus complexe et c’est tout mon travail de la faire toucher du doigt par les agriculteurs. Ainsi, on peut voir plusieurs zones :
➡️Le rang d’implantation des arbres. En fonction des espèces et des systèmes, ils peuvent être espacés de 80cm à 10m (noyer). Une stratégie consiste à implanter des couverts sur cette ligne, qui soient non concurrentiels, comme par exemple des PPAM (Thym, Romarin, Origan, Sariette) en permanent, ou de la féverole en hiver/du lin-fétuque ovine-trèfle blanc nain au printemps en annuel.
➡️L’inter-rang à laisser pousser pour une destruction tardive afin de restituer une matière un peu carbonée,
➡️Un inter-rang sur trois à semer avec un mélange de couverts pluriannuels, avec du sainfoin, de la carotte sauvage par exemple,
➡️Arracher un rang tous les 80/100m pour installer une bande fleurie (durée de vie : 8-10 ans). On pourra y retrouver des espèces commes l’achillée, les centaurées, le plantin, le coquelicot, le thym etc.
Cette biodiversité va favoriser l’installation des syrphes, des coccinelles, des chrysopes, des guêpes parasitoïdes, les araignées et autres auxiliaires intéressants.
A noter 2 effets à prendre en compte : ✅ il faut conserver une continuité dans la ressource nutritive tout au long de l’année (des moutardes et radis qui fleurissent en novembre et des féveroles en février) ✅ l’effet cumulatif des pratiques dans le temps. 1 année c’est bien, mais vous verrez une croissance année après année.
Valoriser💸ces pratiques est aussi un enjeu pour les voir se déployer largement !
https://www.linkedin.com/posts/florian-baralon-9511a21a3_couverts-sol-agriculteurs-activity-7258156367595683841-kBn6?utm_source=share&utm_medium=member_desktop