Sur la voie royale de l'arboriculture agroécologique

Une formation longue, sur 7 mois, avec quelques 95h de formation pour (presque) tout savoir sur la création et la gestion d’un verger agroécologique.

Depuis début décembre, Ver de Terre Production et moi-même organisons pour 16 stagiaires un rendez-vous hebdomadaire en visio, afin de traiter toutes les thématiques pour aborder sereinement la plantation d’un verger 🌳

📋 Au programme : fonctionnement et entretien de la fertilité du sol, microbiologie et biostimulation, choix du matériel végétal, machinisme 🚜 analyse de terre, plantation, biodiversité fonctionnelle 🐞 agroforesterie 🌴 ravageurs 🦗 et maladies, stratégies de traitement, irrigation et design hydro-régénératif etc.

De nombreux experts et formateurs 🥷 sont rassemblés pour dispenser une formation de qualité : Evelyne Leterme, Alain MALARD, CELESTA-LAB , Johanna Villenave-Chasset et plusieurs agriculteurs. Merci à Robert et Clement Tourre pour leurs riches contributions.

➡️ Sans compter les deux temps de regroupement. Et c’est au 🏰 Domaine national de Chambord 🏰 que nous nous sommes retrouvés la semaine dernière. Venant des 4 coins de la France, du Jura à la Rochelle, de Corse au Haut-de-France, tous sont venus partager leur enthousiasme et leurs projets.

➡️ Durant les 2.5 jours, les stagiaires ont pu aborder l’approche globale de conception du verger et la construction de leur projet avec Mathias André + la physiologie de l’arbre et la taille avec Julien Coirier + le profil de sol pour le diagnostic initial.

✅ Pour ce dernier aspect, nous avons passé une matinée bien fraiche dans les jardins-vergers du château. 🔍 Deux profils 🔍 ont été réalisés, l’un dans un jardin dédié à la production de légumes 🥦 et le second en inter-rang de verger. Sans surprise, nous avons retrouvé des sols très sablonneux…en surface. Et oui, à quelques 40cm de profondeur, se trouve une couche d’argile qui ralentit la circulation de l’eau 💧 ; autant celle venant de la surface, que celle venant de dessous quand la nappe remonte.

✅ Autre observation qui devait avoir son importance : l’intérêt de la butte. Nous avons pu voir que les racines des fruitiers se contentent de rester strictement dans la butte, peu large et d’une hauteur de 20-30cm. Autant dire qu’elles ont peu d’espace. Comment l’expliquer ? Manque de continuité avec le sol d’origine ? manque de vigueur ? problème d’irrigation ? Surtout que l’activité biologique est absente de la zone…mais 10cm plus loin, dans l’inter-rang, les lombrics 🪱 sont là. Les investigations 🕵️‍♀️ devront se poursuivre !

🙏 Merci encore à l’équipe du château de nous avoir accueilli, à Ver de Terre Production pour l’organisation et les enregistrements, et à tous les stagiaires pour leur investissement.

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